Gérer une double voire triple texture sur sa tête : big bad plan ou pas ?

Coucou les filles !

Allez, aujourd'hui, je prends le temps de traiter un post qu'on m'a demandé de traiter depuis des lustres et que je ne savais pas trop par quel bout prendre. Là, c'est bon, je me suis décidée ! :-) Mais déjà, pour commencer, je vous retourne la question du titre ! 

Qu'est-ce que vous en pensez, vous, de la gestion de plusieurs textures sur une seule et même tête ?

Pour ma part, je pense que plus on multiplie les textures à gérer sur sa tête, plus on se complique la tâche. Attention, je ne dis pas que c'est une mauvaise chose, mais plutôt que ce n'est pas faire le choix de la facilité. Aucune texture (frisée, bouclée, lisse, crépue...) n'est mise en cause quand elle est seule. C'est juste une histoire de "cohabitation" difficile. Je m'explique.

Si on est défrisée on connaît bien l'exercice, via la période de stretching, plus ou moins longue, selon chacune. Les repousses, vierges de traitement chimique, sont plus vigoureuses, résistantes et élastiques que les longueurs défrisées. Ce n'est pas forcément la bonne chose à faire, mais on peut se permettre d'être moins précautionneuse quand on passe le peigne dedans. Par contre, sur des longueurs défrisées, c'est une autre paire de manches. D'autant plus si ces cheveux défrisés n'ont pas reçu les soins adéquats pour se remettre du défrisage.

En règle générale, on sait que pour démêler ses cheveux, il faut partir des pointes pour remonter vers les racines, tout doucement. Qu'on soit entièrement naturelle ou défrisée. Mais au final, la tâche est quand-même vachement ardue quand on est une transitionneuse ou une stretcheuse. Les parties défrisées, c'est facile et rapide à démêler ; même en y allant doucement, en quelques coups de peigne, l'affaire est réglée. Mais ça se gâte quasiment toujours au point de jonction de la partie naturelle et de la partie défrisée. Le peigne résiste, on a tendance à forcer un peu pour qu'il passe enfin, mais la tension qu'on y met est trop grande pour les cheveux de la partie défrisée, alors... ils cèdent. Autrement dit, ils cassent. Et l'exercice du démêlage est d'autant plus épineux que les repousses "sortent du crâne en tenant debout sur la tête", alors que les parties défrisées "tombent le long de la tête, puis du cou et du dos". Et plus un stretching/une transition avance dans le temps, plus le phénomène se matérialise sous nos yeux comme un casque qu'on aurait sur la tête avec des cheveux filasses qui pendent autour. Je ne sais pas si vous voyez bien ce que je veux dire ? On va dire que oui. 

Donc pour revenir à nos moutons, je disais que les repousses et les parties défrisées se "comportent" différemment. Du coup, il faudrait les approcher avec le peigne différemment, or la plupart du temps, ce n'est pas du tout ce que nous faisons : manque de méthode ? De patience ? De temps ? A chacune de répondre, mais en tout cas, cette affaire de plusieurs textures à gérer sur la tête, quand on cherche aussi à retenir de la longueur, ce n'est pas un bon plan, je trouve. Certaines y arrivent, mais ce sont plutôt des exceptions qui confirment la règle valable pour la majorité : 

Travail sur la texture et travail sur la rétention de longueur, entre les deux il faut choisir et finir avec l'un avant de commencer avec l'autre !

Au final, bon plan ou pas ?

Pour ma part, je dirai ni l'un ni l'autre, car en fonction de nos besoins, de certains changements opérés dans une routine capillaire, etc. ça peut arriver. Le truc, c'est qu'il faudrait que ça dure le moins longtemps possible à mon avis, car à un moment ou à un autre, on se retrouve confrontée à trop de difficultés : les nœuds, les différents besoins des différentes textures dans les soins, le temps de démêlage qui se rallonge, la lutte perpétuelle contre la casse, etc.
D'expérience, je dirai que quand on passe de défrisage à texlax, par exemple, le plus judicieux serait de se débarrasser graduellement, mais au plus vite de la partie défrisée. ça évitera d'une part de multiplier les différentes textures sur la tête, et d'autre part, ça évitera aussi l'immanquable effet "queue de rat" qui s'ensuit à mesure que la partie texlaxée prendra de la longueur. Et qui dit queue de rat dit longueurs qui cassent plus facilement lors des manip'!