Grow It : AC, prise de conscience et motivation

Coucou les filles !

Et voilà ! Le cycle des vendredi Chicoro touche bientôt à sa fin ! Aujourd'hui, on va traiter le dernier thème de discussion pour lequel il y avait eu des votes. C'est probablement le plus léger et le moins analytique, mais bon, c'est bien, pour boucler la boucle. :-)

Alors dans cet aspect de son livre, Chicoro raconte la manière dont elle a commencé à prendre conscience de la non pousse de ses cheveux - et de leur état, par la même occasion. En fait, ça, c'était plutôt le constat, depuis son passage chez Tyrone, le fou des ciseaux, car elle n'a jamais réussi à ravoir ses cheveux aussi longs, malgré les années qui  sont passées.

Au lycée, elle raconte qu'elle posait la même question à toutes les filles aux cheveux longs qu'elle croisait, quelle que soit leur origine ethnique (blanche, noire, asiat...) : "Comment tu fais pour avoir les cheveux aussi longs ?". Aucune n'a eu de réponse valable à lui apporter. :-s

C'est comme si on laissait entendre que les cheveux longs, c'est inné , je trouve : soit on les a longs soit on ne les a pas. Point barre. Un peu comme si la fée des cheveux se penchait sur notre berceau à la naissance pour nous doter - ou pas - de cette "chance"... Enfin bref ! Vous n'avez jamais eu cette impression désagréable, vous ?

Revenons à nos moutons, le récit de Chicoro ! Un jour, toujours à l'époque du lycée, elle confie qu'elle a entendu dire que le défrisage faisait pousser les cheveux. Bien entendu, croyant avoir trouvé LA solution à son "problème", elle s'est fait défriser. Sauf qu'elle n'a pas du tout aimé le résultat et que ses cheveux n'ont pas plus poussé pour autant. Et une déconvenue de plus ! :-s

Lorsqu'elle est entrée à la fac, ses cheveux étaient au niveau CBL* - encore - mais elle a réussi à les faire pousser jusqu'à l'APL. Par contre, avec les pointes fourchues, sèches, abîmées et cassantes. Encore. :-(

A la fin des années fac, alors qu'elle était en transition - parce que marre du défrisage - elle s'est mise à utiliser un hydratant activateur de boucles à base de glycérine. Inutile d'aller chercher loin, là encore : à l'époque, il n'y en avait pas 36 des activateurs à la glycérine, ça devait probablement être le Scurl. Enfin bref ! Elle avait pour habitude de saturer ses cheveux avec - la partie défrisée aussi bien que la partie naturelle - et elle s'est débrouillée comme ça pendant un temps.

Après ce petit résumé sur ses errances en matière de soins capillaires pendant l'adolescence et le jeune âge adulte, elle raconte une anecdote pour le moins significative... Je vous plante le décor : la scène se déroule lors qu'un cours magistral, toujours à la fac.

Chicoro porte ses cheveux en grosses tresses qu'elle a maintenu par un élastique à environ 5 cm des pointes. 

Tout en écoutant son cours, triture et elle tire distraitement sur la pointe de l'une de ses tresses. Puis elle la regarde. C'est dru, sec, terne et même un peu grisâtre. A l'instar de Tyrone, quelques années auparavant, elle observe les cheveux d'un air réprobateur, tourne le nez tout en continuant à tirailler dessus... Sauf que soudain, elle ne sent plus aucune tension quand elle tire. Pendant une fraction de seconde, elle n'a pas compris ce qui lui arrivait, pas compris pourquoi elle ne sentait plus de tension, puis paf ! Le choc. Elle se rend compte que la partie non tressée, juste sous l'élastique est restée entre ses deux doigts, mais plus du tout "liée" au reste de la tresse ! Elle avait une mèche de 5 cm de cheveux cassés entre les doigts !

Première sensation ressentie : la honte. Puis la gène. Impossible de sortir pour se remettre de son choc, toute seule dans son coin. Du coup, elle a tenu la petite botte de paille - ses cheveux arrachés - dans la paume de sa main fermée jusqu'à la fin du cours. Choquée. 
Une fois sortie, elle s'est assurée de trouver une poubelle couverte, dans un endroit discret pour se débarrasser de son malheureux vestige. Elle voulait - et je la comprends plus qu'aisément ! - que personne ne voie ni ne sache qu'elle n'était pas capable de s'occuper de ses cheveux correctement, pour les conserver sur sa tête.

Puis elle s'est dit que c'était la dernière fois qu'un truc comme ça lui arrivait. Ses recherches sérieuses sur le soin des cheveux ont commencé véritablement commencé dès lors.

ça secoue les puces, hein ? Pour ma part, c'est ce que j'appelle une prise de conscience faite dans des conditions radicales ! Bon, il ne faut pas se leurrer, toute AC commence par un déclic suite à une prise de conscience d'un état de choses qui ne nous convient pas, mais le mien, ça a juste été un ras le bol de rester à admirer la chevelure des autres pendant que la mienne stagnait et ne me satisfaisait pas telle quelle, pas des cheveux qui tombent dès que je les touche. ça m'aurait plus que traumatisée... :-s Et vous, ça a été quoi votre déclic ? Violent avec gros coup de honte ou alors efficace avec juste un gros ras le bol ? :-)

* Voir le glossaire.