Grow It : de l'importance des connaissances capillaires

Coucou les filles !

Me revoilà aujourd'hui avec un nouveau thème de Grow It! à traiter pour en discuter avec vous - le numéro 4, qui a suscité presque autant d'intérêt que le 2, lors des votes.

Cette fois-ci, pas de décor à vous planter, mais ce sera tout aussi intéressant. Alors commençons sur le champ ! Je ne vais pas y aller par quatre chemins, je vais lâcher ma bombe de suite : 

La connaissance et la conscience des choses qui se font (ou pas), c'est la clé pour mener à bien une AC.

Je ne peux pas être plus d'accord que ça avec cette acception de Chicoro. Dans son livre, elle l'illustre avec des résumés de petites anecdotes, dont 2 qui ont retenu mon attention. A chaque fois, pour montrer qu'à mesure qu'elle découvrait des choses, l'état de ses cheveux s'est amélioré.

Dans la première anecdote, elle confie qu'elle a découvert une femme noire qui avait les cheveux longs et qui partageait ses "secrets" pour y arriver (quand on a déjà lu deux ou trois choses ailleurs, on n'hésite pas très longtemps avant de comprendre qu'elle parle de Wanakee ! ^ ^) dans un fascicule gratuit. Grâce à certains conseils qu'elle y a lu, les choses lui ont paru beaucoup plus simples, plus aussi obscures qu'avant. Du coup, ses cheveux ont commencé à prendre de la longueur, mais elle a été victime de l'affinement sur les longueurs et des fourches aux pointes. A ce moment là, elle n'en savait toujours pas assez  sur ses cheveux et les soins qu'il fallait leur apporter pour qu'ils s'épanouissent pleinement.

Dans la seconde anecdote, elle a continué tant bien que mal son cheminement, puis pour raisons professionnelles, elle a été amenée à vivre au Mexique. Vous pensez bien qu'au Mexique un salon de coiffure afro, ça ne doit pas se trouver au coin de n'importe quelle rue ! Du coup, elle s'est mise à transitionner pour revenir au naturel, pendant un an. Elle n'a pas tenu plus, car ses cheveux se sont mis à casser. Elle a big chopé, et s'est retrouvée avec un carré au niveau CBL et des cheveux sains, doux et sans nœuds. Seulement, quand elle est arrivée au niveau SL, à nouveau, ses pointes ont fait des fourches. A ce moment là, elle a compris que les pointes avaient besoin d'un soin tout particulier : le maintien de l'hydratation. Dès lors, elle a pu retenir de la longueur et avoir des pointes "entretenues". Bien entendu, ses connaissances ont continué à s'approfondir au fil des années, mais là, elle démarrait pour de bon le côté positif de son AC.

Encourageantes ces deux anecdotes, n'est-ce pas ? :-) En fait, ce qu'il faut retenir, c'est que quand on décide de se lancer dans une aventure capillaire, on ne va pas se mettre en mode pilotage automatique, faire des trucs et obtenir - et garder - des cheveux longs. Derrière l'AC réside toute une science (oui, oui, on peut appeler ça comme ça) à découvrir. Et oui, on n'invente rien du tout ! Par contre, on cherche à comprendre comment les choses fonctionnent et ça se passe via des découvertes. C'est très important. Autrement, on ne peut pas comprendre le fonctionnement du processus de pousse et de rétention des cheveux pour pouvoir le faire sien et l'utiliser à son avantage.

Si on ne connait pas ses cheveux et qu'on se lance dans une AC, on ne peut qu'essayer de deviner quoi leur faire pour les aider, alors que si on les connaît, on pourra déterminer exactement ce qu'il leur faut (soins, produits, mode de coiffure...). Bien sûr, vous pouvez penser qu'en posant des questions à celles qui ont déjà réussi, ça va vous mâcher le travail pour réussir à y arriver plus vite, mais celle qui a réussi à avoir les cheveux longs dont vous rêvez, elle a réussi avec ses propres cheveux, ceux qu'elle avait sur sa tête à elle. Les vôtres, elle ne les connait pas, ce n'est pas elle qui vit avec, sur la tête, au quotidien. Donc vous voyez, on en revient au thème de la semaine dernière sur la responsabilité. C'est vous la responsable de la rétention de longueur sur votre tête, pas la coiffeuse ni une autre hair loveuse.

Je vais vous prendre une parabole (je fais ma Jésus des cheveux ! ^ ^) pour vous montrer que compter sur un tiers, ça ne rend pas toujours service, notamment dans une AC : imaginez-vous sur une île déserte, sans rien à manger et juste la mer autour de vous. Vous allez attendre qu'un docile poisson échoue sur la rive en vous disant "mange-moi" ou alors vous allez vous débrouiller pour apprendre à pécher et dégoter un poisson avant de "crever la dalle" ? ^ ^ Pour ma part, le choix est vite fait, je me secoue les puces pour apprendre à pêcher et remplir mon estomac ! Le coup de la manne qui tombe du ciel, c'est comme la venue du Messie, c'est pas pour demain ! ^ ^ Bon allez, j'arrête de faire le clown, vous avez très probablement compris le message. :-)

Quand on démarre son AC avec des connaissances, on a beaucoup plus de chances de tâtonner moins longtemps qu'une autre qui se lance au petit bonheur la chance, sans avoir cherché à comprendre quoi que ce soit. On s'aperçoit aussi beaucoup plus vite (pour réagir en conséquence) quand les cheveux font la tronche (secs, pas souples...), ce qui évite de ruiner ses efforts de pousse par rapport à une qui ne sait pas détecter les signaux. La connaissance, ça permet aussi de comprendre qu'il n'existe aucun produit miracle qui nous donnera la chevelure de nos rêves, en dépit de toutes les promesses inscrites sur le packaging. ça montre aussi qu'un produit super pour telle personne peut être absolument affreux pour une autre. La connaissance, c'est l'autonomie, c'est le pouvoir de se débrouiller seule pour pouvoir faire les choses bien et sans dépendre de personne.

Finalement, s'il n'y avait qu'une phrase à retenir de ce post-pavé, ce serait celle-ci :

Une grosse partie de la réussite de son AC réside dans la connaissance de ses propres cheveux car personne d'autre que la personne intéressée ne pourra le faire mieux.

Qu'en pensez-vous les filles ? La parole est à vous ! :-)