vendredi 30 novembre 2012

Hair Care Rehab : chutes de cheveux

Coucou les filles !

Aujourd'hui, place à un bon gros pavé pour ce vendredi Sistaslick ! :-) Encore un sujet super intéressant : la chute de cheveux et ses diverses causes. C'est parti !
  • Les signes et symptômes 
Un cheveu qui est tombé est un cheveu qui est entier, avec son bulbe blanc au bout. S'il n'y a pas de bout blanc, c'est un cheveu cassé (en outre, ce sont généralement des petits morceaux tandis que les cheveux "tombés" sont plus longs). La chute de cheveux s'opère sur toute la tête et en règle générale, on perd entre 50 et 100 cheveux par jour. Dans les cas les plus sévères, certains endroits du cuir chevelu peuvent être clairsemés et donc la chevelure moins épaisse. Autrement, sur un cuir chevelu sain, il n'y a que 10% environ de la chevelure totale qui est concernée par la chute : les 90% restants sont en phase de croissance.
  • Les causes 
La chute est un phénomène naturel. D'ailleurs, on peut même dire que c'est un signe que le cuir chevelu fonctionne bien ! Bien entendu, quand la chute est raisonnable et que le volume général de la chevelure ne va pas en s'amoindrissant ! Par contre, quand on perd plus de cheveux que ce qu'on considère normal pour soi habituellement, il peut y avoir une flopée de causes : la puberté, la grossesse ou la ménopause avec les modifications hormonales qu'elles entraînent, l'âge et l'hérédité, les régimes sévères, le stress, les fortes fièvres, les pathologies lourdes, la contraception hormonale, etc.

La chute post partum
Lors de la grossesse, les cheveux sont la plupart du temps resplendissant et ne chutent quasiment plus voir plus du tout. Question d'hormones, bien sûr ! Mais quelques mois après l'accouchement et une fois que les taux d'hormones sont revenus à la normale, les cheveux reprennent leur comportement "normal" en rattrapant le temps de la grossesse : tout ce qui aurait du tomber quotidiennement et passer presque inaperçu se met à tomber massivement. C'est choquant, impressionnant, déprimant, mais la seule chose à faire, c'est patienter en chouchoutant ses cheveux. Une petite cure de vitamines, voire de fer (à déterminer avec un médecin) peut aider. Mais au final, ça s'arrête tout seul et ça repousse derrière.
Certaines chanceuses n'en seront pas victimes, à une grossesse sur deux... Bref, c'est la loterie. Mais le plus souvent, on y a droit, donc mieux vaut savoir pour s'y préparer. :-)


L'âge et l'hérédité
Là, on n'est pas toutes à égalité. Certaines connaîtront le phénomène de la chute andro-génétique, les autres non. C'est une histoire de gènes et on n'y peut rien... Les cheveux tombent et sont de moins en moins remplacés par de nouvelles repousses. Le diagnostic est à confirmer par un dermato pour en être sûre. Du coup, au moindre doute, n'hésitez pas à consulter ! ;-)

Les problèmes d'alimentation
Les régimes restrictifs et super sévères occasionnent des carences en nutriments essentiels pour le corps et les cheveux. Les pathologies comme la boulimie et l'anorexie aussi.

Le stress et la maladie
La fameuse boule au ventre, les palpitations et tout le reste... A éviter absolument sous peine de faire tomber ses cheveux ! Après, en ce qui concerne les maladies, on fait ce qu'on peut pour les éviter, mais parfois, c'est une question de manque de chance. A titre informatif, sachez qu'une forte fièvre peut provoquer une chute de cheveux. Ou certains traitements médicaux, également.
Dernière chose : les problème de thyroïde sont assez féroces avec les cheveux, aussi, parfois.
Les coiffures à manipulation faible
Lorsque l'on porte des coiffures protectrices pendant plusieurs jours ou plusieurs semaines, on ne passe pas le peigne dans les cheveux et on ne le manipule même pas tellement, des fois. Seulement, pendant tout le temps de la coiffure protectrice, les cheveux programmés pour tomber, tombent. Mais nous on ne s'en rend compte que quand on "dépose" notre coiffure protectrice, lors du du fameux démêlage de cheveux sortent de la tête ! :-s Mais il faut se souvenir que si on a gardé sa coiffure un mois, il est logique de récupérer un volume d'un mois de cheveux tombés lors de son démêlage. Conclusion : même si c'est impressionnant, il ne faut pas s'alarmer outre mesure. :-)
 
Le sur-traitement des cheveux
Trop de défrisages, de colos, décolos ou autres traitements techniques, ça flingue les cheveux. Leur application sur le cuir chevelu - même si on les protège du mieux qu'on peut- le sensible. Du coup, en cas de chute, on évite tout ça jusqu'au retour de la chute à la normale.
 
Le climat
Comme tous les mammifères, on a tendance à perdre nos poils / cheveux plus à un moment donné. Souvent, c'est en automne, d'ailleurs, alors qu'en été, c'est le contraire.
  • Comment y remédier ?
Il existe des astuces pour essayer de lutter et d'enrayer la chute, qui rencontrent un succès peu mitigé. C'est tout simplement parce qu'une chute, ça s'arrête spontanément. Surtout lorsqu'elle est d'ordre hormonale. Puis généralement, en cas de chute, on mise plutôt ses billes sur la repousse, pour avoir des cheveux bien robustes, par le biais de massages, de complément alimentaires, d'ampoules à appliquer sur le cuir chevelu.... Mais bon, des petites astuces pas ruineuses, c'est quand-même bon à prendre ! :-)

Les rinçages au café ou thé noir
Ce qui est intéressant, dans le thé noir et le café, pour les cheveux, c'est la caféine qu'ils contiennent. De récentes recherches auraient démontré son effet positif contre les mauvais effets de certaines hormones sur les cheveux. 
Niveau utilisation, il suffit de faire un rinçage qu'on laisse poser sur les cheveux propres pendant 10 minutes à la fin de la session soin, puis de rincer et reprendre sa routine habituelle. Dans la mesure où les cheveux peuvent être un peur "durs" au toucher après le rinçage au thé, il ne faut pas hésiter à bien hydrater derrière et sceller.
Niveau préparation, plus le café/thé est noir, mieux c'est au niveau de la concentration de caféine.

L'ail 
L'odeur est tenace. Mais réellement ! Il ne faut vraiment pas être trop précieuse du pif pour se lancer dans une cure. Après, quand on est curieuse, aventureuse et surtout célibataire, pourquoi ne pas tester ? Ce n'est pas cher et c'est assez facile à mettre en œuvre. Après, si l'odeur de bruschetta ne vous revient vraiment pas, il est toujours possible d'incorporer de l'ail pilé dans ses produits, ou d'en consommer plus dans son alimentation, ou carrément de se trouver un shampoing à l'ail ou des comprimés d'ail. :-) L'odeur ne sera plus un problème. ;-)
 
L'oignon
En tant que cousin de l'ail, il peut être une alternative. Mais bon, là aussi, niveau odeur, il faut s'accrocher ! ^ ^ Sans compter que lui, il pique les yeux.... ;-)
L'usage en cure consisterait à frotter son cuir chevelu avec l'oignon, deux fois par jour (dans l'idéal), pendant 3 mois. Dans le meilleur des cas, ça ralentira vraiment la chute, autrement, non, mais on pourra se consoler en pensant que ça n'a pas coûté trop cher comme test ! ^ ^

Éviter de trop manipuler les cheveux
Bien entendu, ce n'est pas pour arrêter la chute qu'on doit éviter de trop tripoter les cheveux, mais plutôt pour éviter les nœuds que les cheveux tombés pourraient causer dans la chevelure. ça évitera de la casse par la même occasion, en plus ! ;-)
D'autre part, il faudra également veiller à ne pas faire de coiffures qui impliquent des tractions importantes sur le crâne sous peine d'aggraver la chute. Éventuellement. En gros, mieux vaut prévenir que guérir, hein !

Voili, voilou pour ce vendredi Sistaslick, les filles ! J'espère qu'il vous aura plu. Perso, le petit rappel sur la chute post partum, ça m'a évoqué des choses ! :-) Puis aussi la chute "accrue" liée aux coiffures "Low manip". ça remet bien les pendules à l'heure, je trouve ! Pas vous ? :-)

jeudi 29 novembre 2012

Combo tresses couchées / chignon latéral pour aller à la zumba

Coucou les filles !

Aujourd'hui, place à un post rapide vu que ma journée de boulot est méga chamboulée....
Hier, je suis allée à la zumba et j'ai testé cette coiffure :


En haut, on a la vue de droite et en dessous, la vue de gauche. j'ai "joint les deux bouts" en chignon latéral arrière gauche.




Les repousses commencent à prendre gentiment de la place, mais bon, dans l'ensemble, ça reste assez facilement gérable ! 
Bon, la suite au prochain épisode !

PS : et merci pour votre patience, les filles ! A demain ! :-)

mercredi 28 novembre 2012

Comment une session-soins dominicale peut se passer...

Coucou les filles !

Aujourd'hui, place à un post plutôt rigolo pour partager avec vous ce que sont désormais mes sessions soin du week end....

Ce qui, avant la naissance de Miss Mini, s'apparentait à une grosse session détente et bien égoïste - Zhom avait beau râler que ça prenait trop de temps, j'en profitais largement quand-même ! ^ ^ - s'avère maintenant une mission digne d'un marathon !

Généralement ça commence dès le réveil de la petite bête du Gévaudan : entre 8h et 9h le dimanche (oui, elle fait la grasse mat', généralement). Donc....

8h-9h : Miss mini chantonne pour signifier qu'elle est prête pour le petit déj. Je m'extirpe du lit et je vais préparer son biberon avant d'aller la chercher.

Une demi-heure et 2 rots (aromatisés au lait) plus tard : Mini digère tranquillement assise dans son transat pendant que je prends mon petit-dej avec Zhom.

10h : une fois les yeux un peu plus en face des trous je fais 2/3 choses dans la maison, et je commence à me dire qu'il faudrait poser mon prepoo. Je m'arrête pour jouer un peu avec Miss Mini qui ne va pas tarder à se frotter les yeux pour retourner dormir. Mini-sieste du matin. Je file ensuite popoter mon prepoo.

11h : si j'ai de la chance et que Mini joue à la marmotte en faisant les prolongations, mon prepoo est posé et sous le bonnet chauffant.

12h : Mini s'est réveillée et commence à râler pour cause d'estomac dans les talons. Si je n'ai pas filé sous la douche au bout de 20 minutes de pose sous le bonnet, je suis cuite. Je reste avec plus longtemps sur la tête, car nourrir la petite ogresse ( elle n'a aucune patience quand elle a faim) devient urgent. Ensuite, elle digère un peu sur sa chaise pendant que je m'occupe du repas des grands. 

13h : les grands finissent de déjeuner. Miss Mini râle car elle gouterait bien ce qu'on mange (elle montre aussi des signes de gourmandise ! ^ ^). Moi, j'ai toujours mon prepoo qui marine sur la tête.

13h30 : Mini se frotte les yeux. Le temps de la sieste de l'après-midi est arrivé. La maison redevient calme. Je me dit que je devrais en profiter pour aller rincer mon prepoo et conclure ma session soin... Mais avant, je trie le linge sale et je lance une première machine. En allant chercher le savon machine rangé dans les toilettes, j'en profite pour les récurer. Autant faire une pierre deux coups, hein !

14h : je pose les fesses sur le canapé "juste 5 minutes" pour souffler.... Finalement, je me prends une demi-heure dans la vue ! ^ ^

14h30 : rinçage du prepoo et lavage suivi d'un petit AS rapide. Parfois, je suis poissarde et c'est à ce moment là que Mini se réveille. Zhom s'occupe d'elle, mais cette pot de colle se traîne sur les fesses pour chercher où je peux bien être.... 

15h : résultat des courses, je me sèche les cheveux après la fin de ma session tout en babillant avec une petite qui a atterri dans mon sillage. Puis je laisse sécher à l'air libre, mais en queue de cheval lâche, parce que sinon, une petite main de chamelle vient tirer dessus.

[...]

20h/21h : les cheveux sont à 80% secs, je peux les hydrater, sceller et les coiffer. Depuis 15h, ils ont fait leur vie, et moi la mienne. Avec Mini jamais très loin, qui joue, mais qui regarde tout de même si maman n'est pas très loin. :-)

Voilà. ça, c'est quand on passe un dimanche calme à la maison. Parfois, entre les différentes étapes, on sort, ce qui fait sauter un repas pour les grands ou une sieste pour la petite. Mais ça ne change pas grand chose pour la session soin : soit elle s'étale sur toute la journée pour finir le soir. Soit elle est concentrée sur la soirée. Dans le deuxième cas, je me concentre uniquement sur les cheveux et je ne traîne pas plus de 20 minutes avec le prepoo sur la tête. Pas de temps pour un gommage  ou autre en attendant. Enfin, je pourrai, mais là, zhom me suiciderait littéralement ! ça prendrait trop de temps sur la petite soirée qu'il nous reste pour souffler à deux ! ^ ^

Et vous, les mamans-lectrices, ça s'organise comment, pour vous ? :-)

mardi 27 novembre 2012

A propos du défrisage : partie 2

Coucou les filles !

Bon, aujourd'hui, je mets fin à une partie du suspense ! Me voilà de retour avec mon carnet de notes et les yeux un peu mieux en face des trous, donc je peux vous faire un nouveau post sur la saga "A propos du défrisage".

Cette fois-ci, on va verser un peu plus dans le côté historique et culturel, pour savoir un peu comment le phénomène du "lisse" et donc du défrisage de nos cheveux nous est parvenu.

Bien souvent, quand on se pose la question de savoir qui a inventé le défrisage / défrisant tel qu'on le connaît aujourd'hui, on se contente - quand on sait qu'elle a existé, car pour nous autres francophones, ce n'est pas forcément une évidence, comme chez nos collègues hairloveuses outre-Atlantique - de dire que c'est Madame CJ Walker. 

 

Mais au final, qui est-elle ? Quel est son parcours ? Comment est-elle arrivée à nous proposer ses solutions pour défriser les cheveux ? Et bien je vous propose quelques éléments de réponse !

Alors en fait, l'invention du défrisage ne s'est pas fait en une seule fois avec une seule personne. On devrait plutôt dire qu'une personne - Madame CJ Walker - a ouvert la voie et qu'ensuite, deux autres grandes figures sont venues ajouter leur pierre à l'édifice : G. A. Morgan et G. E. Johnson. Ces deux-là, on en parlera dans de prochains posts.

Donc.... Madam CJ Walker - notre première figure - est née le 23 décembre 1867 sous le nom de Sarah Breelove. Le nom Walker lui vient de son troisième mari, le journaliste Charles Joseph Walker. De son premier mariage, elle a eu une fille A'Lelia.

Sarah Breelove est une femme volontaire, débrouillarde et ambitieuse. Étant née juste après l'abolition de l'esclavage aux États-Unis, en dehors de la chance d'être née libre, elle n'a pas reçu d'éducation sérieuse, ce qui a pour conséquence une féroce volonté d'obtenir le meilleur, pour sa fille et pour elle-même par la suite. Du coup, elle organise sa vie au gré de ses opportunités, change de ville, de métier...

Un jour, alors qu'elle a 37 ans, Sarah Breedlove constate qu'elle est victime d'une sévère chute de cheveux, de cause inconnue. Elle raconte plus tard que la réponse à son problème lui est venue en rêve où un grand homme noir lui a révélé les ingrédients à utiliser dans un mélange à appliquer sur son cuir chevelu pour faire repousser ses cheveux.
Elle procède donc au mélange, le teste et constate qu'il fonctionne. Pour elle. Par la suite, elle le teste également auprès de ses amies et voisines et constate avec satisfaction que cela fonctionne aussi pour elles.

En 1905, après le décès de son frère, elle part vivre à Denver, dans le Colorado, avec sa avec sa fille A'Lelia, chez sa belle-sœur. Elle n'a que 2$ en poche. Pourtant, elle n'abandonne pas pour autant sa petite affaire naissante de produits capillaires, alors elle travaille en tant que cuisinière et femme de ménage la journée et le soir, elle travaille à développer son petit business.

En 1906, elle rencontre son troisième mari, Charles Joseph (CJ) Walker et l'épouse dans la foulée. Le sens des affaires de son mari permet à son affaire de décoller et d'acquérir une jolie notoriété. Au tout début, 3 produits - exclusivement destinés aux cheveux afro, grosse nouveauté pour l'époque - composaient la gamme qu'elle proposait :
  • Wonderful Hair Grower
  • Glossine
  • Vegetable Shampoo
Ils avaient pour but d'assouplir la texture des cheveux pour faciliter le coiffage, notamment - il n'y avait pas encore à proprement parler de formule de crème défrisante. 
A cette même époque, où la notoriété arrivait enfin, elle décide de transformer le nom de la marque en quelque chose de plus classe à ses yeux : les produits de "Madam CJ Walker".

Elle entame avec sa fille une tournée des Etats-Unis et même des pays voisins et des Caraïbes pour vendre ses produits et former et recruter des femmes qui deviendront ses "Walker Agents". Une école de formation (A'Lelia College) verra même le jour ! Ces démarcheuses se reconnaîtront plus tard à leur code vestimentaire et capillaire, si on peut dire ainsi : cheveux impeccablement mis en plis, jupe noire et chemisier blanc).

Après quelques années, son mari et elle ne sont plus d'accord au sujet de la gestion de l'entreprise et finissent par divorcer en 1911, alors que l'entreprise prospère, avec ses 950 démarcheuses embauchées et ses milliers de dollars engrangés. Sarah Breedlove conserve néanmoins le nom de Madam CJ Walker dans ses affaires.

Elle continue à développer son industrie, qui, de trois produits capillaires va passer à bien plus en proposant des peignes en fer pour le défrisage à chaud, des crèmes pour le visage, des colorations et d'autres produits de beauté... En 1914, elle est à la tête d'une fortune évaluée à plus d'un million de dollars et plus de 1000 démarcheuses travaillent pour elle.

Sarah Breedlove décède en 1919 à 51 ans et demeure une inspiration - notamment de par sa pugnacité - pour beaucoup d'entrepreneurs noirs américains. D'ailleurs, celui qui, par la suite, va améliorer le procédé du défrisage a une personnalité bien particulière, lui aussi ! :-) Mais bon, ça, c'est pour un prochain post ! 
Là, c'est tout pour aujourd'hui ! ;-)

Sources :

lundi 26 novembre 2012

Retour sur mon test du shampoing maison de Chacha

Coucou les filles !

Bon.... Pour celles qui suivent la page FB, vous savez déjà. N'ayant pas les yeux très en face des trous ce matin, j'ai oublié mon carnet de notes à la maison avec tout ce qu'il me fallait pour le deuxième post sur le défrisage que je réservais à aujourd'hui...

Du coup, je chamboule un peu tout et je bricole un post tout neuf qui était prévu initialement pour plus tard dans la semaine. ;-)

Alors au cours de la semaine dernière, vous avez du lire sur la page FB du blog que je m'apprêtais à tester un shampoing maison proposé par chacha, sur son blog Code bio. Vous en trouverez la recette par là.

Comme d'habitude, super enthousiaste, j'ai voulu suivre la recette, mais finalement, je l'ai adaptée et ça a donné ça :
  • 6 CS d'un savon noir liquide
  • 1 CA d'HV ricin
  • 1 CA de phytokératine
  • 1 bouchon de MSM liquide
  • 30 gouttes d'HE de romarin (rosmarinus officinalis)
  • 1 noisette d'AS cheapie
  • 2 CS de sirop de batterie
Je n'ai pas ajouté d'eau, ni de maïzena, finalement. En fait, la maïzena, c'est parce que j'ai oublié, toute absorbée que j'étais par la popote. Je retenterai une prochaine fois en l'incorporant. Par contre, je suis un vrai boulet, je n'ai pas pris de photo, pour vous montrer ce que ça donnait... :-s

Alors il n'y a pas de conservateur dans cette popote malgré la présence d'eau car je n'en ai fait que pour 2 doses de shampoings. Du coup, à la fin de la semaine, c'était fini.
Niveau résultats, ma crainte était que le savon noir ne décape trop mes cheveux... et bien pas du tout, entre l'action humectante du sirop de batterie et l'action gainante de l'huile de ricin, je m'en suis sortie les deux fois avec un cuir chevelu parfaitement lavé et des cheveux - notamment les repousses de 9 semaine 1/2 - doux et faciles à démêler. Après, je me suis permise à chaque fois un SP protéiné léger. :-) Voili, voilou !

A coup sûr, je recommencerai ce mélange ! ;-) Enfin, presque,  car je voudrais remplacer le savon noir liquide par la base neutre - de chez AZ. Affaire à suivre ! ;-)

Là, pour cette semaine, je pense faire un shampoing au shikakaï et à l'amla, j'ai hâte de voir ce que ça va donner sur les cheveux ! ;-) Bien entendu, je viendrai vous faire mon rapport et partager la recette ! ^ ^

Et vous, les filles ? Quels ont été vos soins et popottes de la semaine passée ?

vendredi 23 novembre 2012

Hair Care Rehab : les cheveux secs

Coucou les filles !

Bon, vendredi, vous connaissez la punition ! ^ ^ Nous voilà parties pour une nouvelle fiche de lecture. Cette fois-ci, sur le thème des cheveux secs. Le fléau sans fin pour nos cheveux afro, défrisés ou pas. D'ailleurs, c'est un truc tellement horripilant, je trouve ! Vous avez remarqué à quelle vitesse la sécheresse sur les cheveux peuvent saper des mois et des mois d'efforts ? Saleté d'injustice, va !

Enfin bref ! Comme on n'est pas du genre à se laisser aller à la fatalité, on va bien retenir ce que Sistaslick nous conseille. Allez, c'est parti !

  • Les signes et symptômes 
On reconnaît les cheveux secs à leur sécheresse excessive (logique !), à leur aspect paille et rêche. Ils sont également ternes et très cassants.
  • Les causes 
Nos cheveux afro sont naturellement secs, surtout sous les climats tempérés, mais en règle générale, lorsqu'ils sont hyper secs comme de la paille, la nature n'y est pas pour grand chose, mais nos abus divers et variés, eux, oui ! ^ ^

L'abus des traitements chimiques et des outils chauffants
Ces abus finissent par faire griller - littéralement - les écailles des cheveux dont le niveau de porosité s'élève beaucoup en conséquence. Des cheveux poreux, ça boit beaucoup d'hydratation, mais ça ne sait pas la garder. Du coup, ils ont toujours l'air drus et hirsutes au toucher. Puis ternes, aussi, vu qu'il ne réfléchissent pas bien la lumière du fait de leurs écailles abîmées.

La forme des fibres capillaires
Là, c'est la nature qui intervient. Les cheveux qui ont de la texture - autrement dit, ceux qui font des vagues, des ondulations, des boucles, des frisures... - ont tendance à avoir les écailles un peu soulevées aux endroits où la boucle "tourne". Du coup, sur toute une chevelure et à chaque boucle de chaque cheveu, ça mène à un toucher plus sec et aussi un cheveu plus poreux. D'ailleurs, le fameux sébum, à cause de ces boucles, a lui-même du mal à atteindre les pointes des cheveux. Et pour finir, la lumière se réfléchit moins que sur des cheveux lisses. Mais bon, tout ça, ça reste plutôt léger, comme cause. Quand nos cheveux sont trèèès secs, ce n'est pas juste à cause de leurs bouclettes naturelles. On les martyrise, il faut l'avouer ! ;-)

L'utilisation de produits inappropriés
Les responsables sont, la plupart du temps, les shampoings décapants, les huiles minérales (présents dans les soit disant hydratants), les AS trop légers en actifs, les produits au pH trop acide (pH < 3,5) ou au contraire trop basique (pH >6) pour les cheveux, les protéines (en fonction de leur dosage dans le produit), les humectants comme la glycérine, surtout si on vit sous un climat chaud et sec.

La santé
Les cheveux secs et cassants peuvent constituer un symptôme de maladie, chez certaines personnes. De toutes manières, dès que quelque chose ne tourne pas rond dans le corps et qu'il doit lutter contre quelque chose - genre une maladie, une carence ou autre - il se concentrera pour maintenir le bon fonctionnement des organes vitaux et le secondaire - comme par exemple les cheveux et les ongles - va en pâtir. Du coup, la qualité des cheveux va s'altérer en cas de : hypothyroïdie, boulimie ou anorexie, malnutrition, régime resctrictif... Du coup, il faut surveiller d'éventuels symptômes supplémentaires (fatigue, gain ou perte de poids important...) et foncer consulter en cas de confirmation des soupçons ou même en cas de doute.
  • Comment y remédier ?
En l'absence de chute ou autre symptôme associé à la casse, il est inutile de consulter un médecin, car en revisitant nos habitudes capillaires, on peut facilement résoudre ce problème.

Lever le pied face aux traitements chimiques
Dès que l'on touche aux propriétés physico-chimiques des cheveux en le défrisant, en le colorant ou autre, on le fragilise, car par la même occasion, il perd de son hydratation interne. On peut utiliser les traitements chimiques pour changer de tête, mais avec parcimonie, et surtout, SI et SEULEMENT SI les cheveux ne sont pas secs. Du coup, il faut d'abord les remettre sur pied avant de faire quoi que ce soit et par la suite, espacer les traitements et dans l'idéal, éviter de pratiquer plusieurs types de traitements sur une même tête, genre défrisage + colo.

Zapper les outils chauffants
En cas de cheveux secs, il faut arrêter complètement sous peine d'aggraver leur état de sécheresse. Au moins le temps de leur laisser reprendre du poil de la bêtre. Et par la suite, on espace le plus possible les utilisations.
 
Examiner les effets de son shampoing
Si on trouve ses cheveux complètement décapés après le lavage et qu'en plus, en lisant la compo, on voit qu'il contient des SLS, alors il faut arrêter les frais et changer de shampoing pour un autre moins agressif. Au pire, le décapant pourra toujours servir de shampoing clarifiant à l'occasion. ;-)

Rechercher l'hydratation avant tout dans tous ses produits
Là, il faut lire les notices de produits et les décortiquer. Les actifs et l'agent hydratant devront toujours se trouver parmi les 5 premiers composants de la formule. Et bien entendu, il faudra bien garder en tête que ce n'est pas parce que sur une bouteille, il y a marqué hydratant alors que le premier ingrédient est de l'huile (minérale ou pas) que c'est vraiment hydratant. L'huile n'hydrate pas les cheveux mais aide à retenir l'hydratation dans les cheveux. Nuance ! ;-)

Dénicher le bon masque pour les SP
ZE masque que les cheveux adorent doit les nourrir, les hydrater et les laisser doux et faciles à démêler après le rinçage. Il doit également être capable d'agir en 15/20 minutes de pose et pas plus. Et maintenant, à chacune de chercher ! ;-) Parfois, ça pourra être un masque du commerce enrichi d'huiles et autres actifs comme le miel ou autre, ou alors carrément un masque maison. A vous de voir ! ;-)
Surveiller les effets de l'eau calcaire et le pH des produits utilisés
L'eau calcaire peut être sacrément féroce avec nos cheveux. Pour lutter contre elle, une bonne solution consiste à faire un dernier rinçage avec du vinaigre de cidre ou du citron dilué dans l'eau pour aider les écailles des cheveux à se refermer. 
Concernant le pH des produits, il devrait être dans l'idéal aussi acide que celui des cheveux pour ne pas les "contrarier". Du coup, on peut vérifier leur pH grâce à des petites bandelettes-test qu'on trouve par exemple chez AZ. Il faut qu'il se situe entre 4 et 6. Au dessus, ça pousse les écailles des cheveux à se soulever, ce qui rend les cheveux poreux et donc secs, de fil en aiguille.

Faire attention à l'environnement extérieur
Ce n'est pas seulement au froid, qu'il faut faire attention. En fait, les cheveux n'aiment pas les extrêmes. Un grand soleil va nous piquer toute l'hydratation interne des cheveux le temps d'une exposition à la plage, par exemple. Du coup, il faut au moins porter un chapeau pour ralentir l'action du soleil. Ensuite, l'air chaud et sec agit de la même manière. Et le vent, qu'il soit chaud ou froid, aussi, assèche les cheveux.  Quand on regarde, les cheveux n'aiment rien, en fait ! ^ ^
Le truc, c'est plutôt de les protéger sans penser tout le temps à ça : donc on les hydrate, mais on fait bien attention à choisir le bon hydratant en fonction du temps : pas d'humectants dans un climat sec (que ce soit chaud ou froid), un hydratant à la texture plus épaisse en hiver pour favoriser une longue tenue et un hydratant plus fluide en été pour ne pas alourdir les cheveux.

Voili, voilou pour cette "petite" fiche du jour ! Bonne fin de journée, les filles ! ;-)

jeudi 22 novembre 2012

Le rituel shampoing de Miss Mini

Coucou les filles !

Bon, aujourd'hui, on fait une petite pause dans la série des posts sur le défrisage. Et oui, je fais durer un peu le truc  ;-)

Mais du coup, c'est pour commencer à alimenter une nouvelle série de posts qui devraient intéresser notamment les mamans de bouts de chou. Et puis toutes les autres, aussi ! Après tout, on a des nièces, neveux ou alors on est juste curieuses d'en apprendre plus ! ^ ^

Donc voilà. Après presque 11 mois de délai pour mûrir le sujet, en shampooinant la petite têtouille de Mininoune, je me sens enfin prête à parler d'un de ses tout premiers rituels de soin/beauté : le lavage de ses cheveux !


ça a commencé le lendemain de sa naissance. Étant née en toute fin d'après-midi, elle a eu droit à sa première toilette avec son papa, mais je ne pense pas que ça ait été un vrai bain. De mon côté, étant encore un peu trop en vrac pour surveiller, je n'ai pas vraiment vu si elle avait eu droit à un lavage complet avec eau et savon, même si tout avait été apporté en salle de naissance. Bref !

De toute façon, le lendemain matin, rendez-vous à la nurserie pour le premier bain de la demoiselle ! Au moment du déshabillage, elle a fait comprendre qu'elle n'avait pas trop apprécié se retrouver en tenue d'Eve en criant comme un goret. Elle avait déjà un sacré coffre, la petite ! ^ ^ Puis dès qu'on l'a plongée dans l'eau, magique ! Elle s'est arrêtée de pleurer pour barboter tranquillement et on a pu la laver et lui shampooiner les cheveux très facilement. Et quand j'y repense, elle a toujours été très sage, dans le bain, Mininoune. :-) Enfin.... Cet état de grâce où tout été facile dans le bain alors qu'elle était installée sur son transat, ça a duré à peu près 6 mois.

Comment se passait le shampoing à ce moment-là ?
Il suffisait de mettre quelques gouttes de gel lavant dans les mains, émulsionner pour éviter d'appliquer le produit tout froid sur sa tête et émulsionner.
Pour le rinçage, sa tête était suffisamment penchée en arrière pour que rien ne rentre dans les yeux. J'utilisais l'eau du bain avec un petit bol pour faire glisser l'eau sur sa tête. Jamais le pommeau de douche.
Niveau produit, j'ai commencé avec le lait lavant corps et cheveux au calendula de chez Weleda (merci pour la découverte plus qu'adoptée désormais, Clumsy !), puis j'ai un peu alterné avec le gel lavant de chez Klorane, puis celui de chez Biolane, mais je reviens invariablement au lait lavant de chez Weleda.
Niveau fréquence, pour le shampoing, c'était tous les jours, car à la maternité, on nous a appris que c'était pour prévenir la formation des croûtes de lait, mais Mininoune, jusqu'ici n'en a jamais eues.

Ensuite, du moment où elle a su tenir assise toute seule, sans aide, les choses se sont un peu corsées. Pour commencer, elle n'a plus voulu poser les fesses sur le transat de bain. Et encore moins rester en position semi couchée ! Puis en prenant de plus en plus d'assurance au fil des jours et des semaines, elle a trouvé que c'était bien plus intéressant de jouer à barboter ou alors avec ses petits gicleurs plutôt que d'attendre docilement que Maman Nounoune lui shampooine la tête. Du coup, il lui arrive même parfois de m'envoyer bouler en m'éclaboussant, cette petite chamelle ! Et ça la fait rire ! ^ ^ Enfin bref ! :-)

Comment se passe le shampoing à ce moment-là ?
Et bien j'ai fini par abandonner le transat de bain pour l'asseoir directement dans sa baignoire... sur un tapis anti-dérapant.  Car un bébé mouillé, même dans sa petite baignoire en plastique, bah ça glisse comme un petit poisson qu'on essaierait de tenir dans ses mains hors de l'eau ! ^ ^
Donc pour revenir au rituel du shampoing, elle est désormais assise dans sa baignoire, elle joue avec ses gicleurs et moi, je lui mouille les cheveux , j'émulsionne le gel lavant entre mes mains et hop ! En avant le shampoing !
Le moment le plus délicat reste celui du rinçage. Au début, je la penchais pour qu'elle puisse avoir la tête en arrière, mais elle n'aime pas et elle gigote comme un beau diable pour le faire savoir. Du coup, j'ai essayé en la laissant faire ses petites affaires, assise.... ERREUR ! Elle n'a pas du tout apprécié d'avoir le savon qui coulait sur le visage et dans les yeux ! D'ailleurs, avec les gels Klorane et Biolane, je me suis fait sacrément pourrir ! J'ai du la sortir en quatrième vitesse du bain à chaque fois et elle me regardait avec des petits yeux - rouge d’avoir frotté - furibonds ! Pour pallier le problème, je lui ai acheté une "casquette de bain". On l'attache autour de la tête et elle est sensée - lorsqu'elle est bien en place - protéger le visage de bébé des coulures d'eau et/ou de shampoing sur le visage et dans les yeux. ça c'était sans compter sur la curiosité de la petite chipie. Je n'ai jamais réussi à lui faire garder sur la tête plus de 5 secondes. Sans plaisanter ! Du coup, maintenant, c'est un jouet de bain qui lui sert à faire ses dents... lol Mais dans le même temps, elle a compris qu'il fallait pencher la tête en arrière instinctivement lorsque je lui rince la tête, donc ça va nettement mieux ! :-)

Autrement, niveau fréquence, je continue la plupart du temps à laver sa tête tous les jours de la semaine, car elle transpire pas mal du crâne - je le vois à la nervosité de ses frisotti, ça - sauf quand elle est malade ou qu'elle est trop fatiguée et qu'il ne faut pas trop traîner dans le bain.

Après le rinçage, je la sors du bain et je la sèche avec une serviette éponge en commençant par la tête. Je pose la serviette sur sa tête et frotte doucement mes mains sur la serviette, puis je tamponne. Ses cheveux qui sont tout lisses mouillés, reprennent des boucles, très nerveuses dès que je les frictionne légèrement à la main. Ensuite, j'applique un peu de lait capillaire, et on a fini !!!!!

Enfin, depuis quelques temps, le lendemain, on utilise le peigne pour faire une petite raie et mettre une barrette, vu que ça a suffisamment poussé pour qu'on se le permette. C'est super mignon ! :-)

Voili, voilou pour le rituel shampoing de la miss ! La première année, je pense que ça doit rester assez simple, vu que les cheveux se transforment beaucoup et qu'il ne sont pas trop trop longs ni très volumineux. Mais à mon avis, là, c'est en passe de changer et il va falloir qu'on s'adapte !

Et vous les mamans, comment vous gérez le shampoing de vos petits anges ? Vous procédez différemment entre une fille et un garçon ? Vous hydratez/nourrissez après, ou pas ? Racontez-moi ça, je vous lis ! :-)

mercredi 21 novembre 2012

A propos du défrisage : partie 1

Coucou les filles !

Aujourd'hui, j'ouvre une petite série de posts sur un sujet qu'on m'a demandé de traiter dernièrement : les défrisages et leur composition.

Après avoir fouiné un peu partout, je me suis retrouvée avec un tas d'informations en français, en anglais - surtout ! - et il a fallu faire un sacré tri, que je n'ai toujours pas terminé, d'ailleurs. Mais bon, J'ai suffisamment trié et synthétisé pour le post du jour ! Alors c'est partiiiii !
  • Pour rappel, le défrisant, kesako ?
Le défrisant se présente sous la forme d'une crème épaisse à base d'alcali (entre 2 et 4%), dont le pH est basique/alcalin. Si vous souhaitez un petit rappel sur les règles de l'équilibre acido-basique, il y a notamment cet ancien post

Il est donc défini comme étant un défrisant alcalin, pour l'opposer aux défrisants thiolés qui ont un autre mode de fonctionnement et surtout une autre composition. Ils sont d'ailleurs plus destinés aux cheveux caucasiens bouclés à très bouclés et sont totalement incompatibles avec les défrisants alcalins.

Dans la famille du défrisant alcalin, on retrouve deux lignées : les défrisants avec soude et les défrisants sans soude. 

Les défrisants avec soude sont à base d'hydroxyde de calcium. Ils sont très agressif pour le cuir chevelu, mais ont l'avantage de laisser les cheveux très brillants. Une protection du cuir chevelu avec un corps gras est requis avant d'appliquer le défrisant avec soude. Un oeil pas trop connaisseur comme le nôtre pourrait reconnaitre ce type de défrisant du fait qu'ils sont déjà tout prêts à l'emploi. Aucune préparation n'est nécessaire avant l'application.

Source
 Les défrisants sans soude, quant à eux, sont à base d'hydroxyde de guanidine, à savoir un mélange d'hydroxyde de calcium et de guanidine. Ils sont moins agressifs pour le cuir chevelu que les autres défrisants avec soude, mais tout aussi corrosifs sur les cheveux. Contrairement aux défrisants avec soude, ceux-ci requièrent une préparation : on doit mélanger un activateur à base de carbonate de guanidine avec la crème à base d'hydroxyde de calcium avant l'application sur les cheveux.
  • Au niveau de la chimie
Concernant sa composition générale, une crème défrisante se compose de :

un agent basique (hydroxyde de sodium, de potassium ou de lithium, qui vont avoir pour but de casser les liaisons disulfure dans les cheveux) + des huiles (végétales ou pas, qui vont avoir pour but de "conditionner" les cheveux) + une émulsion (qui va soutenir le mélange et le rendre plus facile à appliquer sur les cheveux). 

A cette base, ensuite, les fabricants ajoutent leur petite sauce pour mieux vendre leur défrisant par rapport à celui du concurrent : kératine, huile d'olive, d'argan...
    • Au niveau de la chimie du procédé
Allez on va pousser les connaissances un peu plus loin pour voir comment ça fonctionne ! Bon, j'ai vulgarisé le plus possible pour qu'on puisse toutes bien comprendre, mais dans la mesure où je ne suis pas une scientifique, je m'excuse d'avance si des bévues traînent dans le paragraphe qui va suivre ! Merci de votre indulgence, les scientifiques ! :-)

Alors en fait, le défrisage à froid tel qu'on le connaît pour nos cheveux afro s'opère en plusieurs étapes bien distinctes dont le but est de modifier les propriétés physico-chimiques de la kératine des cheveux.

Il y a deux actions chimiques et une mécanique.

Au début, notre cheveu est à son état naturel, frisé. Les écailles sont fermées et bien lisses et les liaisons disulfures intactes. Bien entendu, on part du principe qu'avant le défrisage, le cheveux est sain. ;-)

1ère action : chimique - la réduction
L'agent alcalin fait gonfler les cheveux dont les écailles se soulèvent. Ensuite, l'agent réducteur rompt les liaisons disulfure en transférant les électrons (ion à charge négative) sur les atomes de soufre. Pour sortir du cadre chimique cette étape, c'est lorsque le défrisant pose sur nos cheveux. ;-)

2ème action : mécanique - le lissage
C'est l'opération effectuée par la coiffeuse quand elle vient étirer les frisettes pour qu'elles prennent une forme plus détendue, voire lisse. Chimiquement parlant, lisser la chevelure entraîne le glissement des chaînes de kératine et le décalage d'une partie des liaisons latérales.

3ème action : chimique - la fixation
Les ponts disulfures sont reconstitués grâce à l'agent oxydant, ce qui arrête l'action de l'agent alcalin, autrement dit, la destruction des liaisons disulfure, car à terme, les cheveux se dissoudraient totalement. Pour se situer dans ce qu'on connaît, on est à peu près à la phase du / des shampoing(s) neutralisant(s).
Après la phase d'oxydation, le fixateur - acide - appliqué aide les écailles à se refermer, ce qui fait que le cheveu "dégonfle". 

A la fin de cette troisième phase, les cheveux sont fixés dans leur nouvelle forme, c'est à dire défrisés. Après, on a généralement droit à un masque pour adoucir leur texture et les chouchouter un peu. Protéiné ou pas. D'ailleurs, s'il est protéiné, ce soin peut intervenir avant la phase du shampoing neutralisant. Mais bon, ça dépend des coiffeuses et de leurs habitudes. Le plus important, pour garder ses cheveux sur la tête juste après le défrisage, c'est de faire correctement son shampoing neutralisant ! ;-)

Voili, voilou, les filles, pour ce premier volet. J'espère qu'il aura été clair. La suite arrivera dans un prochain épisode ! ;-)

Vous allez voir, pour la culture, c'est plutôt intéressant !

mardi 20 novembre 2012

Tentative number two

Coucou les filles !

Hier, j'ai persévéré, j'ai retenté une tresse tombante ! Et comme je suis rosse, je suis allée au sport avec ! ^ ^
Alors déjà, voilà ce que ça a donné au début de la journée....
 


J'ai fait la raie beaucoup plus sur le côté que la première fois, ce qui a eu pour effet de moins faire tomber la tresse sur l'oreille, mais toujours un peu sur le front. Là, bizarrement, les cheveux on l'air moins lustrés que sur les photos du premier test. C'est peut-être parce qu'ils étaient fraîchement lavés de la veille et encore un peu humides parfois. Il faudra que je retente sur cheveux bien, bien secs et hydratés correctement.



Niveau sport, la tresse à plutôt bien tenu et elle ne m'a pas gênée plus que ça dans mes mouvements. C'était pourtant jour de step et de body sculpt ! ^ ^ On verra une autre fois à la Zumba. ;-)

Autrement, au boulot, on me demande "comment j'ai fait ça à mes cheveux".... C'est assez amusant, de les voir tourner autour. Chaque jour, ils guettent pour voir s'il y a du nouveau. Et quand la plupart du temps, je trouve ça raté, bah eux, non. Ils ne sont pas un peu bizarres ??? :-)

lundi 19 novembre 2012

Tag : les 10 commandements de la beauté

Coucou les filles !

Vous avez passé un bon week end ? Pas très reposant pour ma part, puis je n'ai pas eu le temps de faire tout ce que j'aurais eu envie de faire, mais bon, dans l'ensemble, l'essentiel a été fait. :-)

Bon alors j'ai à nouveau été tagguée la semaine dernière, cette fois-ci, par Poupinadia. L'objet, cette fois-ci est de partager ses astuces beauté. Dix, pour être précise. Alors les voici.... pas du tout classées par ordre de préférence, hein. Ce sont les choses que je fais pour entretenir ma bobine au quotidien, en fait. Donc....
  • Dormir au moins 8 heures par nuit
Pour ne pas être chiffonnée le matin avec les yeux qui collent et les grosses poches en dessous, c'est le minimum syndical. Quand on est jeune maman, c'est un peu compliqué, mais dès que c'est possible, il faut reprendre cette habitude.  La beauté, ça passe aussi par un corps reposé, ce qui agit en plus sur le moral, par la suite. Donc c'est tout bénéf. ;-)
  • Boire beaucoup d'eau
Oui, de l'eau, pas du coca (même light) ou encore les autres jus, gazeux ou pas. Je peux vous assurer qu'on sent la différence au niveau de la peau (et les cheveux) entre le fait de boire principalement de l'eau et celui de boire du soda en plus de l'eau ou principalement du soda.
  • Manger équilibré et varié
Quand on écoute son corps et qu'on y est attentive, on remarque qu'il a bien moins de mal à digérer un filet de poulet grillé avec du riz et un peu de légumes verts plutôt qu'un big mac, des frites et un gros mac flurry ou alors une gros grec avec une crêpe au Nutella. On a beau préférer les deux derniers menus par rapport au premier, mais c'est pourtant le premier que notre corps acceptera le mieux. Pour ma part, je n'aime pas les big mac et les grecs - le sandwich, bien sûr - me rendent malade. Du coup, je vais plus facilement vers le filet de poulet grillé.
Mais ça ne m'empêche pas de temps en temps de craquer pour une crêpe au nutella ou alors une bonne lampée de sauce au poivre (et du pain pour finir de saucer) pour accompagner la viande de mon plat. ^ ^ Bref. On peut manger de tout, mais en quantités raisonnables. ;-)
  • Faire du sport
Pour éliminer les toxines, s'aérer l'esprit et puis se dérouiller. Notamment quand on travaille assise toute la journée devant un bureau. C'est excellent pour bien dormir le soir, aussi. Et puis bien sûr, ça aide à garder la ligne ! ^ ^
  • Nettoyer et hydrater son visage matin et soir
Quoi qu'on en pense, on a toujours la peau du visage très sale. Même si on ne le voit pas. Entre la pollution de l'air ambiant, le sébum, les peaux mortes, les produits qu'on applique, ça finit par être cracra à la longue. Perso, j'ai la peau très sèche, surtout en hiver, du coup je lave avec une mousse nettoyante le matin et j'hydrate avec une crème de jour. Quand il fait vraiment très froid, je mets un masque désaltérant avant la crème de jour. Puis le soir, je démaquille à l'eau micellaire, même quand je ne suis pas maquillée et j'hydrate avec ma crème de nuit.
  • Pratiquer les gommages pour avoir la peau nette
Pour éliminer les peaux mortes aussi bien sur le visage que sur le corps. Et quand on s'épile, ça évite d'avoir des poils incarnés, en plus. En outre, l'avantage du gommage, c'est de laisser la peau tout lisse et plus réceptive à l'hydratation par la suite.
En ce qui me concerne, je me fais un gommage du visage une fois par semaine et pour le corps, deux fois par semaine.
  • Hydrater sa peau en toutes circonstances
Pour prévenir la vieillissement prématuré. Et puis tout simplement pour éviter le syndrome peau de croco, vu que c'est moche ! ^ ^ L'idéal, c'est de le faire à la sortie du bain, quand la peau est toute souple. En hiver, j'applique du beurre de karité. Ma peau adore ça ! En été, je m'autorise une crème, car c'est plus fluide et que j'ai la peau moins sèche, donc moins exigeante. Conclusion, ça fait la peau toute douce ! :-)
  • Entretenir ses cheveux
Pas forcément longs. Mais plutôt pas secs, avec un volume uniforme et des pointes entretenues. Naturelle ou chimiquement modifiée. ça évitera qu'on en vienne à abuser des tissages et autres subterfuges pour cacher ce qui ne nous plaît pas. Après, si les cheveux sont entretenus, le tissage, pourquoi pas ! A chacune de choisir ! ;-)
  • Ne pas forcer la mode
Par là, j'entends ne choisir dans la mode que ce qui nous va. Inutile de se boudiner dans un slim et lutter pour remonter les cuisses et fermer la glissière ou les boutons et se priver de déjeuner pour ne pas plus "déborder" du fameux jean, alors qu'il ne veut manifestement pas de nous. D'une part, on risque de se ridiculiser car, il ne faut pas se leurrer, on regarde toutes celles qui s'entêtent à se fourrer dans un slim alors qu'elle n'ont pas la morphologie pour, avec des yeux moqueurs. Et d'autre part, ça revient à s'auto-martyriser, car on n'est pas à l'aise dans ses vêtements et au final, dans son corps : est-ce que la mode, ça vaut vraiment le coup de ressentir, ça ? Perso, je ne crois pas.
  •  Entretenir ses mains et ses ongles
Rien de pire, je trouve, pour une fille, que d'avoir des mains de camionneuse et des bouts de doigts boudinés à force d'être rongés. Je ne fustige pas celles qui se rongent les ongles plus que ça, mais je dis seulement que des jolies mains bien soignées en toutes circonstances, c'est quand-même mieux. En fait, je trouve que c'est comme les hommes et leurs chaussures. Si elles sont sales, crottées ou pas correctement cirées, bah ça donne de lui une image pas très soignée. Les mains d'une fille, c'est pareil, souvent, c'est une des premières choses qu'on peut voir, donc il faut qu'elles donnent une impression sympa. Pour ça, pas besoin d'avoir des ongles de tigresse - et encore moins faux ! - ou un nail art de-la-mort-qui-tue. Juste des ongles bien limés, propres et des mains bien hydratées, c'est très bien. ;-)

En fait, la règle générale, pour moi, c'est de s'accepter telle qu'on est, mais sans fatalité. On a toutes des choses qu'on aime moins chez nous et on se trouverait plus jolie avec plus de ci et moins de ça. Faire avec ce qu'on a, c'est ce qui y a de mieux. Du coup, on se chouchoute, on prend soin de soi et surtout, on respecte le corps dont Dame Nature nous a doté. :-)

Voili, voilou ! Bouh ! J'ai été sacrément bavarde dis donc ! Bon bah je vous laisse partager vos 10 secrets beautés, maintenant, les filles!

vendredi 16 novembre 2012

Hair Care Rehab : les fourches

Coucou les filles !

Bon, on est vendredi, aujourd'hui, donc c'est jour de fiche de lecture ! ^ ^ Cette fois-ci, le thème va porter sur un autre de ces démons capillaire abhorré par la hairloveuse : les fourches !

Allez, sans transition, here we go !
  • Les signes et symptômes 
On reconnaît la présence de fourches dans ses cheveux lorsque : les pointes font beaucoup et souvent des nœuds, qu'elles sont sèches et ternes, qu'elles se cassent et qu'elles se semblent pas "homogènes".
  • Les causes
Les fourches, ça arrive à toutes les chevelures, même les plus saines. Mais il y a tout de même quelques petites choses qu'on fait - ou pas - qui les favorisent.

L'abus des outils chauffants sur les cheveux
Inutile de vous pointer du doigt les accusés, j'imagine. Et même presque inutile de vous préciser pourquoi. Non ? Mais bon, pour rappel, on dira juste que c'est parce qu'ils privent très vite les cheveux de leur hydratation interne, ce qui les rend secs, beaucoup moins souples et donc cassants et vulnérables à tout type de dommages.

Les outils capillaires inappropriés à notre type de cheveux
Les ennemis de cette catégorie peuvent être des peignes à petites dents, des brosses, des accessoires avec du métal dedans, des élastiques, même. Mais bon, au delà de tous ces objet, c'est aussi à nous de faire très attention quand on les met ou qu'on les retire, car même un "bon élastique" - à savoir sans partie métallique - peut  devenir un objet criminel si on le retire des cheveux comme une bourrine.
Et au final, la criminelle, c'est nous.

Les traitements chimiques
Les ennemis sont principalement les traitements chimiques et les produits décapants qui privent progressivement les cheveux de leur hydratation interne.
Du coup, il est donc fortement conseillé de ne pas en abuser ! ;-) Mais ça, vous le savez !

Le climat et l'environnement
Les ennemis sont principalement le soleil, le vent, le froid et l'air chaud et sec. Le résultat ? Des cheveux secs et hirsutes, la plupart du temps.
  • Comment y remédier ?
Même si on a des appréhensions, dans ce cas de figure il faut traiter le mal par le mal. Enfin... Au début ! Donc on doit...

Commencer par tailler les pointes
La plupart d'entre nous détestons ça. On procrastine, même, lorsqu'il s'agit de tailler ses pointes. Or plus on attend, plus le mal s'installe. Donc, la "nuisance du coup de ciseaux", elle s'avère nécessaire pour juguler une invasion de fourches dans la chevelure. Quand on démarre, il me semble qu'une taille bien franche des pointes, c'est ce qu'il y a de mieux. Ensuite, pour entretenir entre deux tailles, il y a deux autres pratiques.

Continuer avec le Search and Destroy
C'est long et ça peut être fastidieux. Mais si on n'a pas beaucoup de fourches, c'est l'idéal, car on ne coupe que sur les cheveux où on en voit. Du coup, on ne perd pas de longueur en général. Cette pratique est idéale en entretien, mais pas sur des cheveux qui on été taillés depuis plus de 3 mois. Surtout si les polintes n'ont pas été entretenues. Après, je dis ça, je dis rien, hein... ^ ^
 
Ou continuer avec le Dusting
Là, ça s'opère sur l'ensemble des pointes, et plus sur les cheveux un à un comme pour le Search and Destroy. Mais à la différence de la taille franche, celle-ci se limitera à quelques millimètres. Du coup, elle n'est pas efficace si on a des fourches qui courent déjà sur les longueurs, vu le peu qu'on coupe. Donc miux vaut garder le dusting comme une taille d'entretien aussi.
Limiter les manipulations des cheveux
Plus on les tripote, plus les cheveux deviennent vulnérables. A tout. Y compris aux fourches. Mieux vaut opter pour des coiffures protectrices et/ou à manipulations limitées.
D'autre part, une pratique féroce pour les cheveux consiste à les frictionner dans sa serviette de toilette pour les sécher après la session soin. Dans l'idéal, il faudrait utiliser une serviette en microfibres ou un vieux Tee Shirt, ou sinon, tamponner doucement les cheveux pour se débarrasser de l'excédent d'eau.  Et tout ça, la tête à l'endroit, bien sûr ! Histoire de limiter les traumatismes au minimum minimorum à nos chers précieux.

Ne jamais zapper les SP
C'est la règle de base pour tout et ce qui empêche les cheveux de vieillir prématurément. En cas de fourches, même si elles ne sont pas réparées grâce au SP ni à aucun autre produit - malgré tout ce que nous disent les pubs ! - les cheveux auront tout de même une texture plus douce et agréable au toucher.

Pratiquer des rinçages avec une solution au pH acide
Autrement dit, avec un produit qui aidera les écailles des cheveux à se refermer et donc à rendre la surface des cheveux lisses. Pour ça, il y a les rinçages au vinaigre de cidre en toute fin de session soin. On n'est pas obligée de le faire systématiquement. un rinçage toutes les 2/3 semaines devrait suffire. par la même occasion, on lutte contre la porosité. Les cheveux retiendront mieux l'hydratation et auront une texture plus douce.

Hydrater et sceller ses longueurs et pointes
C'est une pratique dont on doit user et abuser, car elle permet aux cheveux de résister plus longtemps contre la formation des fourches et donc la casse. L'hydratation donnera de la souplesse aux pointes, tandis que le scellage apportera une barrière pour isoler les pointes des éléments extérieurs et de l'usure due à la friction, tout en emprisonnant l'hydratation sous les écailles des cheveux de manière prolongée, dans le même temps. Bien entendu, il faudra recommencer dès que le besoin s'en fera ressentir. ;-)

Voili, voilou pour cette fiche, les filles ! Bonne fin de vendredi ! Bizzz